Adapter son assolement aux conditions séchantes
Voici donc quelques préconisations :
- Restent encore possibles, les semis de :
- Sorghos multicoupes. (cf ci-dessous)
- De 10/15 kg/ha de moha + 10/12 kg/ha trèfle d’Alexandrie
- Dérobées estivales « anticipées »
Réussir l’implantation des sorghos
Une diversité de sorghos
Un large choix s’offre à vous. Le type de sorgho devra répondre à vos pratiques : mode d’exploitation, objectifs attendus (stock, couverture du sol), précocité... Plusieurs critères influencent les valeurs alimentaires :
- Présence de grains ou non – et donc teneur en amidon
- Sorgho BMR ou non – si c’est un sorgho BMR, faible lignification, donc haute digestibilité et riche en sucres solubles
Pour ce qui concerne les sorghos fourragers, deux catégories existent :
- Sorghos monocoupes : exploités une seule fois, ils possèdent une grande diversité de caractères (portent des panicules ou pas, les panicules portent des grains ou pas…).
- Les sorghos monocoupes peuvent être classés en trois catégories :
- « ensilage, E » (bonne valeur alimentaire)
- « industriel » (forte productivité, faible valeur alimentaire, à destination de la méthanisation par exemple)
- « double usage, DU » (intermédiaire)
Itinéraire technique
Le mois de juin étant bien avancé, optez pour des multicoupes, avec un itinéraire technique adapté :
- Profondeur de semis maximale de 3 cm avec un semoir à céréales, suivi d’un passage de rouleau. Si le semis s’effectue dans des conditions séchantes, le semis direct sera plus indiqué – il s’agit de minimiser le travail du sol pour conserver un maximum d’humidité.
- Semer à 20-25 kg/ ha pour les hybrides, 25-30 kg/ha pour les Sudan grass.
Rédaction & contact :
Amandine Roux, conseillère agro-environnement
Chambre d’agriculture de l’Isère 06 83 17 80 89 / amandine.roux@isere.chambagri.fr